Au large du pas de tir de Kourou, Groupama 4 est sorti d'un Pot au Noir finalement plutôt coopératif qui lui a permis de s'emparer de la quatrième place au détriment d'Abu Dhabi. Mais son décalage de huit heures environ sur les trois leaders lui a fait toucher les alizés avec un peu de retard. L'écart de cent milles sur Puma devrait pourtant se stabiliser pour diminuer de nouveau à l'approche des Antilles.
Alors qu'il reste 2 000 milles à couvrir pour atteindre l'arrivée à Miami, la flotte navigue désormais dans des alizés soutenus entre 16 et 23 noeuds depuis la fin de la nuit. Le rythme s'est donc franchement accéléré et les trois leaders qui ont touché ce nouveau vent en premier après le Pot au Noir, ont pu recreuser l'écart sur Abu Dhabi, désormais cinquième, et Groupama 4. Mais ce tempo à près de vingt noeuds de moyenne ne devrait pas perdurer : le régime d'Est va doucement s'écrouler en abordant les Caraïbes et d'ici jeudi soir, les cinq VO-70 vont progressivement ralentir. Et cette chute de la vitesse va débuter par l'avant de la flotte.
Une fusée à trois étages
Le petit retard à l'allumage au départ d'Itajaï a quelque peu perturbé le lancement de Groupama 4 sur l'orbite brésilienne mais cette étape vers la Floride est finalement scindée en trois parties. Le « premier étage » n'a donc pas été favorable à Franck Cammas et ses hommes qui n'ont pas eu les mêmes conditions météorologiques que leurs concurrents et qui ont pris du retard jusqu'à l'équateur. Après le Pot au Noir franchi la nuit dernière, la suite laisse entendre que le « deuxième étage » dans les alizés de l'hémisphère Nord peut permettre de revenir au contact. En effet, dès la latitude de la Martinique, le vent va descendre en-dessous de quinze noeuds, voire moins, et les premiers concernés seront les leaders. Il est donc fortement probable qu'il y ait compression de la flotte le long de l'arc caraïbe.
Enfin, le « troisième étage » entre Saint-Barthélemy et les Bahamas se présente comme une phase complexe pour tous les navigateurs : un faible anticyclone se forme au large de la Floride provoquant une rupture des alizés, mais aussi une accumulation de nuages tropicaux entre la Guadeloupe et Cuba. Cette nouvelle configuration va donc ralentir les VO-70 dès la latitude de La Barbade où les alizés ne vont plus souffler qu'à une petite quinzaine de noeuds jeudi midi (heure française), puis encore plus en approchant de la Guadeloupe où le vent va diminuer à une petite douzaine de noeuds, pour devenir franchement mollasson au large des Îles Vierges.
L'arc et la cible
Comment aborder alors cette fin de parcours ? Difficile d'anticiper puisqu'une bulle sans vent se forme aussi dans le Nord-Est de l'arc antillais et que par ce régime faible d'Est, la voie à l'intérieur des îles est soumise à une alternance nuit-jour par effets de brise thermique, de renforcement Venturi, de perturbation du relief et de courants locaux. Il y a donc beaucoup de choix possibles sur ces 1 000 derniers milles avant l'atterrissage sur Miami ! Une zone de calmes semble aussi vouloir s'installer sur les Bahamas dès le week-end prochain... Cibler les veines de vent quand celui-ci risque de tomber à moins de cinq noeuds est une sacrée gageure.
Alors dans ce labyrinthe où certaines options peuvent se terminer en impasse, Groupama 4 va devoir trouver le fil d'Ariane de la navigation. Il faut d'abord se concentrer sur la vitesse, mais aussi sur le cap pour aborder ce ralentissement avec le bon angle. Franck Cammas et son équipage ont choisi de se déporter au vent et Abu Dhabi est actuellement 50 milles plus à l'Ouest. Ce choix est dicté par le fait que les alizés sont pour l'instant, plus puissants sur leur face orientale et préjuge d'une trajectoire à l'extérieur de l'arc antillais. S'écarter des Antilles et donc de la route directe, c'est espérer aussi que la compression de la flotte ouvrira plus de champs stratégiques pour le sprint final qui pourrait bien s'achever en course d'escargots...
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