Aujourd'hui, à 14h locale, la foule néo-zélandaise était au rendez-vous pour le départ de la Volvo Ocean Race, sous un ciel couvert devenant pluvieux et une belle brise de secteur Ouest. Mike Sanderson prenait le meilleur départ et Sanya emmenait la flotte sur le parcours préliminaire devant le Royal New Zealand Yacht Squadron et jusqu'au pont d'Auckland, avant de prendre le large en traversant le golfe de Hauraki. C'est la plus longue et la plus dure des étapes de ce tour du monde avec le passage du mythique cap Horn dans huit jours environ. Un moment magique et capital pour l'équipage de Groupama 4, dont plus de la moitié des hommes ont déjà franchi le détroit de Drake. Thomas Coville est l'un des plus titrés de cette édition du tour du monde en équipage avec huit Cap Horn à son actif !
Un dernier tour et puis s'en va
Comme avant chaque départ au large et pour le plus grand plaisir des spectateurs - à terre et en mer - la flotte de la Volvo Ocean Race a couru un parcours côtier. La prudence est de mise sur cette boucle dans l'étroit chenal d'Auckland. Endommager le bateau ou une voile à ce moment là pourrait remettre en cause le déroulé de la longue étape à venir. Tôt sur la ligne, le bateau français n'a pu partir lancé et n'a pu revenir sur ses concurrents sur le court parcours en baie. Mais quatre heures après le départ, l'équipage de Franck Cammas pointait en deuxième position, à seulement 0,4 mille du premier.
Une entame musclée
Le départ devant le port d'Auckland était animé, avec une vingtaine de noeuds. La sortie vers le Pacifique va être musclée dans une brise qui doit se renforcer au fur et à mesure que les VO-70 vont prendre le large. Une dépression s'est installée dans le Nord de la Nouvelle-Zélande et le vent doit monter à plus de trente noeuds de secteur Sud-Ouest ces prochaines heures. Les marins se préparent donc à vivre une difficile première nuit à bord. Cette entrée en matière va imposer un rythme très dur, le vent tournant rapidement au secteur Nord-Est, levant une mer désordonnée dès lundi matin.
Entretiens avant le départ
Franck Cammas : « Les conditions vont être difficiles pour la nuit prochaine et demain. Il va falloir passer une pointe à l'extérieur d'Auckland avec beaucoup de vent de face, du courant et de la mer. Les premières trente-six heures seront certainement la partie la plus difficile de cette étape. On peut s'attendre à des vents allant jusqu'à 50 noeuds et à la mer qui va avec. Sur la durée de l'étape, on va avoir des conditions ventées, mais à priori du portant. Ce sera donc mieux qu'au départ qui devrait à priori se faire au près. Avec du vent fort au portant, les bateaux peuvent faire des surfs magnifiques, un peu stressants, certes avec des vitesses incroyables, mais ce sont des moments inoubliables. Le travail du skipper est de donner le tempo à son équipage. Parfois, il faut lever le pied pour passer en douceur sans casser le bateau ni les voiles pour pouvoir continuer la course. Cette étape ne va pas se jouer au cap Horn. Elle se jouera certainement après. Il est donc important d'avoir un bateau en bon état au cap Horn pour le sprint final, qui va être décisif avec des conditions plus changeantes. »
Charles Caudrelier : « Il y a un peu stress car les trente premières heures vont être difficiles, face au vent avec de la mer. On a peur pour le bateau et ce n'est pas agréable de partir comme ça. Hier soir on dormait à l'hôtel et ce soir on va dormir dans 6 mètres de creux, tout mouillé, ça va taper, ça va bouger. Le contraste est brutal. Je pense que physiquement ça va être l'étape la plus dure. On va avoir froid avec une eau qui va descendre à 5°C. Ça va aller très vite et on va avoir 12 jours très difficiles. Le passage du cap Horn, ça va être la délivrance. Pour ma part c'est ma première traversée du Pacifique. J'espère qu'il aura du plaisir parce que c'est aussi pour cela que l'on part. Mais parfois la proportion de plaisir est de 10% contre 90% de souffrance. Là, clairement, on part pour une étape avec un fort taux de difficulté. Mais c'est ce qui fait le challenge, l'aventure et le côté extrême de cette course. »
Jean-Luc Nélias : « Moi je ne connais pas, je suis un bizuth du Horn, je n'y suis jamais passé. L'étape est longue dans des conditions difficiles car on navigue dans le Pacifique Sud même si on a des portes qui nous poussent au nord pour éviter de rencontrer des icebergs. On risque quand même de rencontrer un peu de glace, il fait froid, les vents sont forts et rien qu'aujourd'hui au départ et dans les prochaines 48 heures, la météo n'est pas loin d'être exécrable. On a gagné la dernière étape donc on a envie de faire aussi bien. Il y a beaucoup d'options dès le départ, il ne faut pas casser, il faut savoir lever le pied et choisir : est-ce qu'on va au Sud/ au Nord, est-ce qu'on contrôle la flotte ou pas ? A l'heure où je vous parle, on n'est pas sûr à 100% de ce que l'on va faire une fois sorti de la baie de Hauraki. »
Liste d'équipage Etape 5 Auckland - Itajaï (entre parenthèses - nombre de passage au cap Horn)
Franck Cammas (1)
Thomas Coville (8)
Damian Foxall (6)
Phil Harmer (1)
Martin Strömberg (1)
Laurent Pagès (0)
Charles Caudrelier (0)
Martin Krite (1)
Brad Marsh (0)
Jean-Luc Nélias (0)
Yann Riou (0)
Position des concurrents de la Volvo Ocean Race sur la cinquième étape Auckland - Itajai à 0700 UTC (08h00 heure française) le 18/03/2012
1. Camper - 6 661 milles de l'arrivée
2. Puma - à 0,7 mille du premier
3. Groupama 4 - à 0,8 mille du premier
4. Telefonica - à 1,2 milles du premier
5. Team Sanya - à 1,3 milles du premier
6. Abu Dhabi Ocean Racing à 8,1 milles du premier
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