Il y a du suspens dans l'air... Un air de plus en plus absent avec l'installation d'une bulle au large de San Salvador. Les leaders américains commencent à buter sur cette barrière météorologique au point de voir dans leur rétroviseur les néo-Zélandais tandis que Groupama 4 se démarque en passant sous les îles des Bahamas. Une option française qui a déjà porté ses fruits puisque les Espagnols ont rétrogradé et qui pourrait remettre en jeu le leadership d'ici 24h !
Tout le monde sur le pont ! Toutes les voiles dans le bastingage ! Aux postes de combat ! À l'abordage ! C'est la dernière passe d'armes avant l'arrivée à Miami : il faut faire mouche pour cette escarmouche bahamienne... Dans ce labyrinthe d'îles et de récifs coralliens qui fit le bonheur des pirates britanniques Blackbeard, Henry Morgan ou Anne Bonney à la poursuite des galions espagnols chargés d'or, il va falloir porter le coup d'estoc. Sus aux Américains, gare aux néo-Zélandais : le vaisseau tricolore va engager le feu roulant d'une attaque par l'Ouest qui peut encore chambouler la hiérarchie après 4 500 milles parcourus depuis le Brésil !
Croqué à Crooked Island ?
Car une nouvelle fois, le ciel fait des siennes : un trou de vent s'est creusé à l'Est de San Salvador comme une sorte de néant barométrique qui s'étale juste au-dessus du tropique du Cancer. Et à l'horizon de 24h, il y a plus de pression côté Ouest dans la mer des Bahamas que sur la face Atlantique : quatre noeuds de vent d'Est devant les Pirates Well, huit noeuds à Hogsty Reef ! De quoi doubler, voire tripler les vitesses sur l'eau entre Puma et Camper qui longent par l'Est les îles des Acklins et de Crooked, et de Groupama 4 qui glisse vers les Cays de South Bluff... Mais dans cette séparation de trafic, il y a toutefois une obligation technique à laisser l'île Longue à bâbord car il n'y a pas suffisamment de profondeur pour faire passer la quille d'un VO-70. Le point de convergence est donc dans le Crooked Passage, à une centaine de milles de l'étrave de Groupama 4.
Avec 72 milles de retard sur le leader américain, Franck Cammas et ses hommes peuvent-ils encore espérer revenir au contact ? C'est possible car Puma n'a plus le choix de sa route. A sa gauche, c'est un vaste calme et à sa droite, ce sont les lagons coralliens. Tandis que Groupama 4 a le champ libre jusqu'au Sud des îles Acklins : il peut couper par le passage de Mayaguana ou contourner les îlots par l'Ouest. Les effets de brise thermique associés à une rotation attendue du vent vers le Sud-Est peuvent en tous cas créer une ouverture. Quoiqu'il en soit, le voilier français ne devrait plus être très loin des deux leaders alors qu'il restera encore près de 400 milles pour en finir à Miami...
Ça se passe aux Bahamas !
D'ores et déjà, les Espagnols ont rétrogradé la nuit dernière au point de se faire dépasser par Groupama 4. Telefonica par son option au large prise aux Îles Vierges s'est retrouvé au vent de la flotte dans une brise qui s'étiolait. Pas d'autres solutions que d'empanner dans un zéphyr souffreteux pour un recadrage aux Caïques ! Le bilan est sans pitié : quarante milles perdus en quelques heures... Et désormais Abu Dhabi est à moins de vingt milles du tableau arrière ibère. Les Hispaniques sont donc sur les charbons ardents car une place de 4ème, voire de 5ème les mettrait en sérieux ballotage pour la suite de la Volvo Ocean Race !
Pour les trois prétendants à une place de dauphin au classement général à Miami, l'ordre d'arrivée est capital : si Puma l'emporte, il redevient un sérieux concurrent ; si Camper s'impose, il peut reprendre sa deuxième place ; si Groupama 4 réussit son coup final, il peut égratigner les Espagnols en Floride ! Et après des jours à galérer dans un vent qui a pour l'instant toujours favorisé les leaders, un retournement de situation en faveur de Franck Cammas et ses hommes marquerait les esprits de tous les concurrents... Alea jacta est.
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