A une journée et demie de l'arrivée à Lisbonne prévue pour jeudi soir, la flotte doit faire face à une zone de calmes impossible à contourner. Cette traversée d'une centaine de milles pourrait bien redistribuer les cartes alors que les écarts se resserrent depuis ce mercredi après-midi. Groupama 4 est désormais en bonne position pour ouvrir la voie.
Les grandes vitesses, c'est terminé : le front s'est arrêté à 500 milles du Portugal et ne peut plus avancer suite à l'installation d'une longue dorsale entre la Bretagne et les Canaries. La dépression qui s'est creusée derrière la flotte s'enroule sur elle-même, laissant un flux de secteur Sud qui s'étiole progressivement à partir du 18°W pour un régime d'alizés de secteur Nord le long des côtes lusitaniennes. Cette barrière très étendue est heureusement assez étroite au large de la péninsule ibérique, mais ces cent milles à parcourir ne vont pas être faciles à négocier...
Courir sur le haricot...
En fait, ce « haricot » anticyclonique est en train de se scinder en deux « petits pois » : une cellule dans le golfe de Gascogne, une autre au large de Madère. Ce col entre deux plateaux de hautes pressions va ainsi créer un marais barométrique où les vents nuls ou faibles vont considérablement ralentir la flotte. Et c'est la position du minima qui est très importante pour les navigateurs : à ce niveau, la bascule du vent de Sud à la brise de Nord sera la plus franche, même s'il faut tout de même s'attendre à une succession d'à-coups au gré des risées. Pour l'instant, les avis divergent puisque Groupama 4 vise Péniche (à 50 milles au Nord de l'entrée du Tage) tandis que le leader émirati plonge vers Porto (100 milles plus au Nord).
Franck Cammas et ses hommes ont donc la lourde charge après leur spectaculaire retour à la deuxième place, d'ouvrir la voie méridionale puisque ses trois poursuivants sont dans le même sillage (Telefonica, Camper, Sanya). Groupama 4 semble choisir la route la plus directe ne sachant pas à quelle sauce sera assaisonnée le « haricot », tandis que Abu Dhabi en compagnie de Puma (une trentaine de milles plus au Nord) semblent anticiper sur un affaiblissement progressif du vent. Il sera alors efficace de pouvoir lofer pour maintenir sa vitesse, mais le chemin est plus long...
Siphonner la brise
Les moyennes de plus de vingt noeuds sont déjà du passé : la brise de ce mercredi matin est déjà tombée à une quinzaine de noeuds ce midi et va encore diminuer à une dizaine de noeuds, dès le coucher de soleil, pour descendre à moins de cinq noeuds à minuit ! C'est donc une nuit pleine de rebondissements qui s'annonce avec tout de même de la lune sur une mer plate. Les leaders vont donc perdre leur avance ces douze prochaines heures, mais la question est de savoir s'ils vont tout de même conserver leur place ou s'ils se feront déborder par la droite ou la gauche.
Car c'est sur le bord du col barométrique que va se jouer la hiérarchie de cette septième étape, très importante pour le classement final. En se rétractant sur elles-mêmes, les deux cellules anticycloniques vont former à leur extrémité une courbure isobarique très intéressante pour contourner les calmes puisque le vent, certes faible, va doucement basculer jusqu'au Nord pour se renforcer ensuite au fur et à mesure que les voiliers vont se rapprocher des côtes portugaises. Il faut donc suivre ce « siphon » pour s'extraire au plus vite de cette zone incertaine. Pour autant, la victoire ne semble pas acquise pour celui qui sortirait le premier du marais : si les écarts sont minimes entre les équipages, il y aura encore des calmes à négocier pour remonter en pleine nuit, le Tage de Cascais à Lisbonne... Franck Cammas et ses hommes vont-ils prendre enfin congé de leurs concurrents après dix jours d'une transatlantique intense ? N'est-ce pas là qu'il faut entonner le chant du cygne...
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